In France there are about thirty circus festivals annually. In my humble opinion, there are twenty-five too many.
Do these festivals reflect a positive image for circus, in general? Three or four of them reflect an excellent image for circus, but the others have a tendency to minimize the appeal,, making circus a commonplace banality because of the overabundance of festivals. Imagine a minimum of thirty gold clowns or medals awarded, if not more due to the incompetence of the judges to distinguish the first place; more than one-hundred-fifty silver clowns or medals awarded; then with adding all the other awards we must come to one thousand awards, only in France! How can they be taken seriously and legitimately? It is like the Oscars awarding three statues for Best Actress to three leading feminine roles!
According to the Larousse dictionary: “A festival is a series of cultural events in a town, demonstrating artistic performances of a specific genre.” For example, there are jazz festivals having no expected competition which are very successful and are multiplying. This is in contrast to circus festivals which place in competition an act of six artists on the flying trapeze against a diabolo juggler or the juggler against a dozen wild tigers in a cage. It would be like having a competition between Luciano Paverotti and Frank Sinatra and them competing with the Russian Red Army Choir. What is the relationship?
I remember a circus competition in London in which I participated as contestants with my brother, the “Circus World Championship”. The panel of judges was composed of directors of reputable show places. They awarded their points according to technique and according to artistic qualities. The points were shown in plain view to the public and to the other artists and then added together, with no evident prearranged preferences for the awards granted by the professionals in the jury. This, in contrast to the vast majority of circus festivals where the points awarded by the judges are secret, then given to the president of the jury who is responsible for tallying the votes and who may have other interests in priority, especially at the smaller festivals in smaller towns.
Most of the smaller festivals can only exist thanks to the more or less gratuitous participation of the young artists fresh out of one of the multitude of circus schools of all types (more than 130 circus schools in France)…but this is another subject for discussion on my part.
REFLEXION SUR LES FESTIVALS DU CIRQUE EN FRANCE
Il y a en France une trentaine de festivals du cirque par an. À mon humble avis il y en a vingt cinq de trop. Est- ce que ces festivals reflètent une bonne image pour le cirque en général ? Trois ou quatre d’entre eux reflètent une excellente image, mais les autres, à cause de leurs multiplications, auront de plus en plus tendance à banaliser le cirque. Durant ces festivals, imaginons un minimum de trente clowns d’or ou équivalent sinon plus, avec l’incompétence des jurés à départager les premières places plus cent cinquante clowns d’argent , en ajoutant tous les autres récompenses nous devrions arriver a un millier rien qu’en France. Comment prendre ces récompenses au sérieux ? Imaginons les cérémonies des Oscars avec 3 statuettes pour 3 meilleurs premiers rôles féminins ?
Selon le dictionnaire Larousse « Un festival est une série périodique de manifestations artistiques à un genre donné ». Par exemple, les festivals de jazz où aucune compétition n’est attendue ou envisagée fonctionnent à merveille et se multiplient. Contrairement aux festivals du cirque où entrent en compétition des numéros de 6 artistes au trapèze volant contre un Diaboliste , lui-même contre une douzaine de fauves dans une cage. C’est comme mettre en compétition Luciano Pavarotti contre Frank Sinatra et eux contre les cœurs de l’armée rouge. Quel est le rapport ?
J’ai en souvenir une manifestation à Londres, auquel j’ai aussi participé avec mon frère du « Circus World Championship », où un panel de juges/directeurs d’établissements de spectacles donnaient des notes à additionner entre juges : l’une artistique l’autre technique . Les notes étaient visibles pour le public et les artistes en compétition. Pas de tricherie évidente et résultats immédiats octroyé par des professionnels. Contrairement à donner des notes qui seront plus ou moins comptabilisées par un Président du jury choisi par l’organisateur, qui, pour les plus petits festivals ont probablement d’autres intérêts.
Ces festivals qui ne peuvent d’ailleurs que fonctionner que grâce à la quasi gratuité des jeunes artistes fraichement sortie d’une multitudes d’écoles du cirque de toutes sortes (plus de 130 en France)mais ceci vaudra une autre rubrique de ma part.
Michel Rios was born in Konigsberg, Prussia, January 29,1942 to an affluent Jewish mother, who found herself pregnant and abandoned, then recuperated by a Moroccan acrobat traveling through Germany while recruited to perform for the Wehrmacht.
-Leaving Berlin in 1949, Michel Rios lived with his family very modestly in the Paris after the war. He contributed to the income of the family since the age of eight years old by performing in the street with his brother, Mehdi, before rising later onto the most prestigious stages of the world as a famous artist. Following his career as a performer, he created Rios Productions with Mehdi and their respective wives, Nancy and Iris and became a production show producer in Seoul, New York, or Paris, among other places. Married to Nancy since 1978 and the father of two children, he lives in France and still produces shows. With his pen and through his memories, he brings to life a cherished bygone era from the worlds of circus and music hall.
– Depuis sa naissance en Prusse orientale en 1942 d’une mère juive aisée, abandonnée alors qu’elle est enceinte puis recueillie par un acrobate marocain de passage en Allemagne.
Quittant Berlin en 1949, Michel Rios a vécu avec sa famille très modestement dans le Paris d’après-guerre. Il a contribué aux revenus de la famille depuis l’âge de huit ans en faisant des spectacles de rue, avant de monter, plus tard, sur les plus prestigieuses scènes du monde en qualité d’artiste renommé. Par la suite, il a crée Rios Productions avec Mehdi et leurs femmes, Iris et Nancy et il est devenu producteur de spectacles, exerçant à Séoul, New York ou encore Paris. Marié à Nancy depuis 1978 et père de deux enfants, il vit en France et s’occupe toujours de spectacles. Par sa plume et au travers de ses mémoires, il fait revivre une époque révolue du monde du cirque et du music hall.
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